Quel est votre parcours ?

J’ai été opticien jusqu’en 1990 rue de Bonnel à Lyon à deux pas de la préfecture. Parallèlement à l’exercice de cette profession, j’ai toujours peint. Ma première aquarelle date de 1957. Heureusement, j’ai beaucoup progressé depuis ! J’ai ainsi été membre de la société lyonnaise des Beaux-Arts de 1973 à 2002, président de l'Entente des peintres oullinois de 1976 à 1992, et de la société des aquarellistes lyonnais depuis 1986. J’ai exposé mes tableaux en France et à l’étranger, mais aussi dans mon ancien atelier lyonnais rue Vaubecour près de l’Eglise d’Ainay. Au total, en 60 ans de peinture, j’ai réalisé près de 7 000 tableaux.

Je suis très fier que certaines de mes oeuvres soient exposées à Nürtigen ou à la chancellerie de Berlin, mais aussi de figurer dans le dictionnaire des peintres et sculpteurs lyonnais du XXe et XXIe siècle de Bernard Gouttenoire. Désormais, je peins uniquement pour le plaisir, je n’expose plus. Je dispense quelques conseils à des amis et initie gracieusement des gens qui s'intéressent à mon art comme par exemple des seniors au Goût du jour et très bientôt à la Californie ainsi que dans des classes de primaire à l'école Marie Curie. Enfin, je participe chaque année à l'exposition des Aquarellistes lyonnais.

Quels sont vos sujets de prédilection et vos influences ?

Je me définis comme un artiste figuratif. À mon sens, la peinture doit refléter au mieux la nature et les paysages. Il s’agit d’une retranscription fidèle de la réalité. Pour cela, j’ai essayé diverses techniques comme la gouache, les pastels, la peinture à l’huile, mais aussi l’encre de chine. L'aquarelle ne supporte pas l’imperfection ! J’incite mes élèves à utiliser cet outil pour développer l’attention et ainsi progresser. A contrario du crayon qui peut être gommé, l’encre de chine n’est pas effaçable, la moindre erreur est fatale. Longtemps, j’ai peint sur le motif des paysages qui m'intéresssaient. Désormais, je préfère me balader avec un simple carnet à croquis dans ma poche, c’est beaucoup moins encombrant ! Je peins également d’après des photos ou je retravaille sur des dessins anciens.

Je me définis comme un artiste figuratif. À mon sens, la peinture doit refléter au mieux la nature et les paysages. Il s'agit d'une retranscription fidèle de la réalité.

Quelles sont vos influences et quels endroits oullinois affectionnez-vous ?

J’ai une affection particulière pour des peintres comme Turner et l’école anglaise, qui magnifient l’environnement. Sur le plan local, j’aime beaucoup des artistes comme l’Oullinois Jean Fusaro, les Lyonnais Michel Pelletier et Georges Damin. Après avoir vécu à la Part-Dieu, je me suis installé en 1970 à Oullins, que j’ai connu grâce à des amis. Très rapidement, je suis tombé sous le charme et la qualité de vie de la commune. Depuis 50 ans, j’ai eu l’occasion de voir évoluer la ville et de peindre aussi bien l’Yzeron que la Maison de la Cadière, le quartier de la Glacière. Certains lieux ont même disparu depuis, mes peintures sont donc des témoignages des évolutions architecturales. Enfin, je pose mon chevalet chaque année au parc Chabrières, lors de la Fête de l’iris.

Mars 2022