François Sanchez
"Mon challenge aujourd'hui, c'est de transmettre. Je veux voir l'association grandir et s'épanouir."
Créé en 1912 à l’initiative de Claude Jordery, le Patronage scolaire laïque d’Oullins (PLO) est une association multi-activités qui a toujours prôné l’inclusion par le sport. Un siècle après sa création, la structure a dû faire face à des problèmes financiers et organisationnels que François Sanchez, président depuis 2019 s’est appliqué à résoudre, quitte à bousculer un peu les traditions.
Racontez-nous votre parcours au sein du PLO.
J’ai fait toute ma carrière dans l’électricité et l’ingénierie en cherchant toujours à apprendre, évoluer et faire bouger les choses. Je n’ai jamais eu peur de prendre des risques et c’est aussi pour ça que j’ai choisi de m’engager dans la vie associative et plus précisément le PLO. J’ai découvert cette association il y a presque 35 ans par le biais de mes filles qui y pratiquaient la Gymnastique rythmique et sportive (GRS). Au départ, je faisais partie de ces parents qui voyaient ça de loin, sans aucun contact avec les dirigeants. D’année en année, je me suis un peu plus investi pour rejoindre le Conseil d’administration, la vice-présidence et finalement la présidence en 2019 avec un programme pour redresser la situation du club. Mes propositions ont fait grincer des dents les plus réticents, convaincus que nous allions perdre notre âme. Mais un changement d’organisation était indispensable à la survie de l’association et c’est ce que j’ai défendu, même si mon élection a suscité quelques contestations.
Cinq ans plus tard, quel est le bilan ?
Aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous avons accompagné tous les départs volontaires et fait en sorte que les sections déficitaires reviennent au moins à l’équilibre, grâce à l’organisation d’animations, la mise en place de merchandising ou encore la résiliation de notre adhésion à la Fédération française de gymnastique, beaucoup trop coûteuse sans équipe phare. Je suis heureux que l’avenir du club se dessine désormais en couleurs.
Quels sont vos projets personnels ?
Mon mandat se termine début 2025 et je vais me retirer pour que le navire avance avec une nouvelle forme et un nouveau capitaine. Je serai là, j’aurai mon rôle de conseil mais je ne veux pas entrer dans une routine. Ce sera aux futurs dirigeants d’imaginer le PLO de demain. Il y aura de nombreux défis à relever : la progression du nombre d’adhérents, la rénovation thermique des bâtiments, la poursuite de notre programme d’inclusion par le sport...
De mon côté, j’ai déjà d’autres projets puisque je suis au Conseil d’administration de l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (Ufolep) et, fort de mes différentes expériences, j’interviens auprès des associations de la région pour conseiller celles qui sont en difficultés.