Une aventure commune sous le signe de la danse
Susanne et Élodie Truchet
En janvier 2023, Susanne Truchet et sa belle-soeur Élodie, habitantes d’Oullins-Pierre-Bénite, ont relevé un défi artistique unique.
Les deux femmes se sont engagées comme danseuses bénévoles pour le défilé de la Biennale de la danse de Lyon, une aventure marquée par l’effort, la passion et une incroyable énergie collective.
Comment avez-vous pris part à ce projet ?
Élodie : « Je n’étais pas du tout au courant de cette initiative. C’est grâce à Susanne, qui est allée voir par curiosité la présentation, que nous nous sommes lancées dans l’aventure. Elle m’a donné envie de participer. »
Susanne : « Je n’avais aucune expérience dans ce domaine, mais c’était tellement inspirant que j’ai décidé de m’engager et j’ai proposé à Élodie de le faire avec moi. C’était aussi l’occasion de vivre un projet commun sur plusieurs mois. »
Comment s’est déroulée l’aventure, des ateliers à la représentation ?
Susanne : « Les ateliers ont commencé en janvier 2023, deux fois par mois à la Maison du Peuple.»
Élodie : « Nous avons d’abord appris la chorégraphie et travaillé la synchronisation. Le groupe Oullins, Pierre-Bénite et la Mulatière comptait plus de 200 participants répartis en plusieurs équipes. Des liens forts se sont créés, notamment avec ceux qui partageaient notre rang. »
Que retenez-vous de cette édition ?
Élodie : « Abdou N’Gom, le chorégraphe, a insufflé une énergie incroyable à tous les participants, de 10 à 80 ans. »
Susanne : « Il a aussi su amener chacun à se sentir impliqué, à l’aise et motivé. L’ambiance était fantastique grâce à lui. Le thème de cette édition était « Kaay Fecc ! », qui signifie « viens danser » en sénégalais. C’était une invitation à la célébration, à la rencontre et au partage culturel. »
Et le grand jour ?
Élodie : « Mardi 10 septembre, nous avons défilé dans les rues de Lyon, des Terreaux à Bellecour. L’énergie de la foule était indescriptible et l’émotion était à son comble. »
Susanne : « C’était vraiment magique. Après des mois de répétitions, on était transcendées, maquillées, habillées. On n’avait pas envie que cela s’arrête. On espère revivre cette expérience en 2025 ! ».